STAËL Germaine Necker, baronne de (1766-1817) femme de lettres.

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STAËL Germaine Necker, baronne de (1766-1817) femme de lettres.
L.A., 15 avril [1807 ?, à Antoine-Athanase ROUX-LABORIE] ; 2 pages in-8. Au sujet de son roman Delphine, pour lequel elle a écrit un nouveau dénouement. [Face aux critiques virulentes, Mme de Staël avait modifié le dénouement de son roman, renonçant au suicide de son héroïne, et ajouté des réflexions sur le but moral de l’ouvrage ; à sa demande, cette version sera publiée après sa mort.] « Je ne crois pas qu’il fut bien de donner le nouveau dénouement de Delphine. Il me semble qu’on défait une fiction en montrant qu’elle est si arbitraire. Laissez donc aller l’édition nouvelle sans changement. Il faut que je réunisse toutes mes forces pour terminer mon ouvrage actuel jusqu’à ce qu’il soit fini. Je ne me laisse détourner par rien. » Puis, au sujet de nouvelles attaques à son encontre : « Je vous l’avouerai mon fils a été prêt à chercher partout l’auteur de l’infâme article du Jour[nal] de l’Emp[ire]. Ce qui me concerne moi m’est tout à fait égal mais il y a un nom que la mort au moins devait rendre sacré et je ne connais rien qui égale le sentiment que j’éprouve en le voyant attaqué. […] On dit Mad. La Borie la plus spirituelle et la plus aimable personne du monde. Je tiens cela de Benjamin [Constant] et Prosper [de Barante] et certes ils comptent comme juges et même comme séduits ».
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