FRANÇOIS DE SALES Saint (1567- 1622) évêque de Genève, fondateur de l'ordre de la Visitation, auteur de l'Introduction à la vie dévote et du Traité de l'amour de Dieu

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FRANÇOIS DE SALES Saint (1567- 1622) évêque de Genève, fondateur de l'ordre de la Visitation, auteur de l'Introduction à la vie dévote et du Traité de l'amour de Dieu
L.A.S. «Françs E. de Geneve», [Annecy] 1er décembre 1613, à «Monsieur de Pezieu» [Balthazard de PEYSIEU] ; 1 page petit in-fol., adresse au dos (un peu froissée, bas de la lettre effrangé affectant la signature). Belle lettre familiale, condamnant vivement les calomnies. [Balthazard de PEYSIEU était le fils aîné de Françoise de Disimieu, épouse de François-Philibert de Longecombe de PEYSIEU ; elle était apparentée à François de Sales par le mariage d'une des aïeules de François avec un François de Longecombe, et François de Sales, qui l'appelait sa «très chère mère», considérait ses fils comme des «frères».   Deux frères de Balthazard furent religieux :Jacques, qui fut vicaire général du prieuré de Nantua, et Louis, cité dans cette lettre, capucin missionnaire, qui sera tué au Brésil en 1614 sur l'île de Maragnan, lors d'une attaques des Portugais.] «Monsieur mon frere. Que vous mobliges grandement a me donner part a ces bonnes et aymables nouvelles du frere Indien [Louis], lequel a mesure que je le sens esloigne de nous selon la distance des lieux, je le sens aussi plus avancé en mon estimé et mon contentement en la gloire que j'ay destre advoué son humble fidelle frere dacquisition, mot dacquisition que j'adjouste pour layse que je reçois destre sien vostre et de toute vostre dependence. Car autrement certes mon affection me semble toute naturelle en force vigueur et perpetuité. Jay fait nagueres ample response a Madame nostre chere seur, et sur le sujet de son desplaysir bien quelle ne meut point particularisé quel il estoit estimant que son porteur quelle pensoit devoir estre monsieur de Rogemont me diroit tout. Pour moy, apres mon premier sentiment, pour la douleur dune seur si pretieuse et aymable, je me roydis, et dis que jamais la calomnie qui a honte de marquer son pere ne fut ni forte pour durer, ni active pour entrer dedans lestast des gens qui ont tant soit peu. Et narrivera jamais, que nostre seur, tant environnee de vertu et de rep
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