BERLIOZ Hector (1803-1869)

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BERLIOZ Hector (1803-1869)
L.A.S. « H. Berlioz », Weimar 12 février [1856], à Hans von BÜLOW ; 5 pages in-8 remplies d’une petite écriture serrée (fentes aux plis et réparations, le bas du dernier feuillet un peu eff rangé avec petit manque à la fi n de la signature). Longue et intéressante lettre au chef d’orchestre sur ses concerts en Allemagne, ses principales œuvres et leurs réductions pour piano. Il remercie Bülow de sa lettre « pleine de cordialité ; elle m’a fait du bien à l’âme et à l’esprit. Vous écrivez le français avec une grâce et une pureté irritantes pour nous qui avons tant de peine à sortir des diffi cultés de cette langue infernale ». Il espère une bonne exécution à Weimar (le 16 février) de son Benvenuto Cellini, « maintenant que la partition est dérouillée et fourbie à neuf comme une épée. Les chanteurs sont animés du meilleur vouloir ; Caspari, à qui on avait dit que ce rôle était inchantable et lui briserait la voix, le chante, au contraire, avec amour et sans eff orts. Lui au moins chantera l’air “Sur les monts”, que j’avais regretté de ne pouvoir vous faire entendre. Hier nous avons répété longuement l’ouverture du Corsaire pour le prochain concert de la cour ». Il serait heureux que Bülow fasse l’arrangement de cette Ouverture : « je crois qu’elle est réductible pour le piano à deux mains, et cela vaudrait bien mieux. Lorsque deux pianistes exécutent ensemble un morceau à quatre mains, soit sur un seul piano, soit sur deux pianos, ils ne vont jamais ensemble (du moins pour moi) et le résultat fi nal de l’exécution est toujours (pour moi encore) plus ou moins charivarique. En outre, les arrangements à quatre mains pour un seul piano ont l’inconvénient d’accumuler dans le grave du clavier une masse de notes dont la sonorité est disproportionnée avec celle de la main droite du premier pianiste, et il en résulte un pâté harmonique plus bruyant qu’harmonieux et horriblement indigeste. Il vaut donc mieux confi er aux deux mains d’un seul pian
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