GUIBERT Jacques-Antoine-Hippolyte, comte de (1743- 1790) o¤c - Lot 617

Lot 617
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Estimation :
1200 - 1500 EUR
GUIBERT Jacques-Antoine-Hippolyte, comte de (1743- 1790) o¤c - Lot 617
GUIBERT Jacques-Antoine-Hippolyte, comte de (1743- 1790) o¤cier, tacticien et écrivain [AF 1785, 30e f]. MANUSCRIT autographe, Formation des troupes, [vers 1760 ?]; cahier cousu in-4 de 28 pages (plus quelques.. blancs). Cahier de notes de lecture d'écrivains militaires, probablement écrit dans le cadre de recherches pour son Essai général de tactique (1772). Les entrées sont séparées par des traits; les auteurs ou titres cités sont rubriqués en marge. Y figurent des Grecs anciens: Thucydide, Onosandre, Arrien, Polybe, Plutarque (Vies des hommes illustres); le tacticien romain Végèce, abondamment cité; des modernes tels que Le Cointe (Commentaires sur la Retraite des Dix-Mille de Xénophon, 1766), le maréchal comte von Flemming («Soldat allemand» [Le Parfait Soldat allemand, où il est traité de toute la science de la guerre, 1726], très apprécié), De la désertion («petit in 12. 1766» [par M. D******]), Friedrich Spanheim (Le Soldat suédois), le maréchal de Puységur («Mémoires» [Art de la guerre par principes et par règles, 1748]), le baron de Bielfeld (Institutions politiques, 1760), Montecucculi, l'abbé Raynal, les Mémoires de l'Académie royale de chirurgie, etc. En voici quelques entrées: «L'armée grecque qui fit le siege de Troye etoit beaucoup moins considerable que les poetes ne l'ont ecrit. Les vaisseaux des grecs netoient alors que des briguantins qui suivoient toujours les cours et qui ne portoient pas plus de cinquante hommes. Il y en avoit mille. C'eut donc été une de nos armées ordinaires. Mais Homere a tout simplifié. Un poete n'est pas historien» (Thucydide). «Vegece insiste fortement sur le choix des paÿs pour les levées. [...] Les peuples d'une ile dit-il, sont plus avisés plus ingenieux et moins braves; ceux du nord plus courageux et moins spirituels [...]. Lever les soldats de preference dans des climats temperés» (Végèce). «Le soldat est payé actuellement en France a peu pres comme il letoit du temps de Henri IV quoi quil y ait beaucoup plus dargent dans le royaume [...] Il n'y a plus gueres qu'en France ou l'on pun
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