POINCARÉ Henri (1854-1912). MANUSCRIT autographe... - Lot 648 - Ader

Lot 648
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POINCARÉ Henri (1854-1912). MANUSCRIT autographe... - Lot 648 - Ader
POINCARÉ Henri (1854-1912). MANUSCRIT autographe de son discours de réception à l’Académie française, [janvier 1909] ; 21 pages et demie in-fol. Manuscrit du discours prononcé lors de sa réception à l’Académie Française, le 28 janvier 1909, au fauteuil de SULLY PRUDHOMME (il avait été élu le 5 mars 1908, un an exactement avant son cousin Raymond Poincaré). Le texte de ce manuscrit, qui présente des corrections à l’encre rouge, fut publié, avec le discours de Frédéric Masson, chez Firmin-Didot en 1909. « L’usage veut qu’au début de son discours chaque récipiendaire semble s’étonner d’un honneur qu’il a sollicité et s’efforce de vous expliquer à quel point vous vous êtes trompés. Cela doit être quelquefois bien embarrassant ; heureusement mon cas est plus simple. […] Ce sont les mérites des d’Alembert, des Bertrand, des Pasteur qui m’ont ouvert l’accès de votre compagnie »… Poincaré retrace alors longuement la vie et l’œuvre de SULLY PRUDHOMME, dont il cite de nombreux poèmes.... Il termine en évoquant les douleurs et les souffrances de la vieillesse du poète : « Je ne voudrais pas dire cependant qu’il souhaitât la fin ; il ne faisait que s’y résigner. Il n’avait pas assez d’espérance, et il ne pouvait pas envisager le néant avec sérénité, parce que, malgré le philosophe, l’imagination du poète le peuplait ; de que ce néant, ce n’était pas le sommeil, c’était seulement la nuit. La mort vint cependant, et, avec elle, la délivrance. Il l’attendait ; il ne l’avait pas regardée sans angoisse, parce que son âme était tourmentée par l’incertitude, mais il l’avait regardée en face. »
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