RODIN Auguste (1840 - 1917) - Lot 267

Lot 267
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RODIN Auguste (1840 - 1917) - Lot 267
RODIN Auguste (1840 - 1917) 8 L.A.S. et 17 L.S., plus un MANUSCRIT autographe,1911 - 1915, à Gustave COQUIOT ; environ 30 pages la plupart in-8 et 2 pages in-4, enveloppes. Correspondance accompagnée d'un beau poème en prose, inspiré par l'art asiatique. [L'écrivain, critique d'art et collectionneur Gustave COQUIOT (1865 - 1926) fut un temps le secrétaire de Rodin, à qui il a consacré un livre : Le Vrai Rodin (1913).] En février-mars 1911, Rodin accorde à Coquiot un rendez-vous rue de Varenne ; en mars, il l'invite à venir chercher «le dessin que je vous ai promis pour illustrer votre article»... 3 octobre 1911, il évoque le transfert du Ministère de la Justice à l'hôtel Biron, où on le laisse jusqu'au 15 janvier 1912. En novembre 1912, il est «disposé à vous céder quelques-uns de mes dessins», mais demande quelques jours «afin de pouvoir les choisir». En février 1913, il remercie Coquiot de lui avoir signalé «deux anges en bois sculpté» qui sont à vendre. 18 mars 1913, il a attrapé la grippe à l'inaugu­ration de son exposition à l'École de Médecine «en plein courant d'air». Février 1914 : «J'ai écrit à M. Bernheim que je ne puis faire le buste de RENOIR [...] Le buste se fera mais plus tard». En mars, alors qu'il séjourne à Roquebrune Cap Martin, Rodin demande l'adresse de Renoir à Cagnes. En juin, il séjourne au Châtelet-en-Brie. 8 juillet : «Les bronzes que j'ai, doivent rester au Musée, et je ne peux faire que de nouvelles fontes. Pour chercher ces modèles c'est une peine très grande et qui deman­dera beaucoup de temps. Néanmoins tout peut se faire avec le temps, et si on les trouve»... Il est question d'une préface : «Si vous venez vous me finirez cette préface pour l'Extrême-Orient qui souffre d'attendre»... C'est probablement le manuscrit qui accompagne cette correspondance ; sous la forme d'un poème en prose, Rodin tente de résumer les principes liés à l'esthétique extrême-orientale : «Sorti dans la vie, le fleuve de vie, l'air, le soleil, le sentiment de l'Être au débordement, l'art d'Extrême-Orient nous apparaît ainsi [...] Ici le génie antique d'architecture dort. Là sa volupté l'a déshabillé ; au milieu le manteau et ses ouverts, Nirvana. [...] C'est une merveille que la forme sphérique, seule forme incomparable dans ses dispositions productrice de chef d'oeuvre. Aujourd'hui c'est immobile de beauté, dans le bronze l'imperceptible mouvement de la lumière»... On joint 13 l.a.s. de Mario MEUNIER, secrétaire de Rodin (1911) ; 2 lettres et 2 cartes de visite écrites pour Rodin ; une photo de Rodin (par Henri Manuel, carte postale) ; un brouillon dicté de lettre aux frères Bernheim-Jeune (29 novembre 1913), Rodin leur demandant d'être ses «mandataires dans les cas de vente publique de mes oeuvres»...
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