STAËL GERMAINE NECKER, BARONNE DE (1766-1817)

Lot 232
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STAËL GERMAINE NECKER, BARONNE DE (1766-1817)
10 L.A., [1785-1807 et s.d.], à François COINDET; 15 pages et demie in-4 ou in-8, la plupart avec adresse, quelques cachets de cire rouge aux armes. Correspondance inédite avec le secrétaire dévoué de son père. [Le Genevois François COINDET (1734-1809), ami dévoué de Jean- Jacques Rousseau, avait été commis puis caissier à la banque Thellusson et Necker, avant de devenir le secrétaire et homme de confiance du Contrôleur général des finances.] [Montpellier ?] 23 mars [1785]. Elle lui rend grâces de son envoi de musique: «je vis maintenant sur le passé, et je n'ai plus que des souvenirs, quand je me livre encore aux espérances ce qui peut encore m'arriver, je me représente dans l'avenir la répétition du passé, ce que je nommois quelquefois du malheur, est devenu aujourd'hui le pinnacle de mes souhaits. Nous n'avons rien de décidé sur notre destination future, elle doit être soumise à la santé de maman car d'un jour à l'autre son état change»... Elle évoque une visite de M. MOULTOU, venu de Marseille. Elle loue le don de Coindet de conter les nouvelles avec rapidité et précision, en choisissant «mieux ce qui peut intéresser. C'est un grand mérite d'extraire 4 pages piquantes des volumes in folio qu'on pourroit écrire presque chaque jour si l'on n'omettoit aucun des événements ni des divers commentaires sur ces événements». Puis elle parle de l'emprisonnement de BEAUMARCHAIS, qui «fait effet partout. Je ne vois pas que Figaro ait tendrement attaché à Beaumarchais, on peut rire de la pièce sans pleurer des malheurs de l'auteur. Elle est absolument tombée ici [...] les gens de province demeuroient convaincus que le gout avoit quitté Paris, et de là à croire qu'il s'étoit réfugié chez eux il n'y a qu'un pas»... Il est faux qu'elle se soit amusée à Montpellier. «Il est vrai qu'on m'a fait danser et chanter, que dans la chambre j'ai déclamé Mélanie et la tragédie à ce qu'ils disent comme Mlle Clairon et Mlle Gossin qu'ils n'ont jamais vu [...]. Je trompoi
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