PRÉVOST-PARADOL Anatole (1829-1870) essayiste... - Lot 1081 - Ader

Lot 1081
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Estimation :
800 - 1000 EUR
PRÉVOST-PARADOL Anatole (1829-1870) essayiste... - Lot 1081 - Ader
PRÉVOST-PARADOL Anatole (1829-1870) essayiste et journaliste politique libéral [AF 1865, 37e f]. MANUSCRIT autographe signé « Prévost-Paradol », Éloge de Bernardin de Saint-Pierre, [1852] ; 39 pages grand in-fol., relié demi-basane rouge (petit manque à un coin du cartonnage). Manuscrit de la toute première œuvre du futur académicien. Cet éloge de Bernardin de Saint-Pierre a remporté le prix d’éloquence décerné par l’Académie française le 19 août 1852, alors que le jeune Prévost-Paradol sortait de l’École normale. En proclamant les résultats du prix, Villemain y reconnaissait « l’étude et le talent, ces deux gages de l’avenir ». Le manuscrit, à l’encre brune au recto de grands feuillets, présente des ratures et corrections ; il a été signé postérieurement. Présenté anonymement, parmi 24 autres candidats, il porte pour épigraphe, tirée du préambule de L’Arcadie : « Toute la physique y est en sentiments religieux et toute la religion en monuments de la nature ». Prévost-Paradol retrace la vie de BERNARDIN DE SAINT-PIERRE et y étudie longuement son œuvre. Citons la conclusion : « Bern. de St Pierre a souffert de l’injustice et fut toujours l’ennemi de la violence ; il a vu s’écrouler une société qu’il pouvait accuser d’une partie de ses maux et il n’a nourri jusqu’au bout que desseins conciliants et bienfaisantes chimères. Cette tolérance même fut son crime au jugement des esprits étroits et des cœurs emportés. Les uns ne lui pardonnent pas encore d’avoir été trop respectueux envers la religion, les autres de n’avoir pas répudié la raison et insulté la philosophie ; les uns d’avoir attaqué des abus, d’autres, de les avoir signalés avec une trop patiente douceur. Et ces reproches si opposés, qui pour un juge impartial deviennent un éloge unanime, sont ses plus beaux titres aux yeux des amis de la sagesse et de l’équité. » Provenance : Ludovic HALÉVY (demi-frère de Prévost-Paradol, qui était le fils naturel de Léon Halévy), qui a écrit la page de ti
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