BONAPARTE Lucien (1775-1840) frère de Napoléon, artisan du coup d'État du 18 brumaire, il fut ministre de l'Intérieur mais se brouilla avec Napoléon

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BONAPARTE Lucien (1775-1840) frère de Napoléon, artisan du coup d'État du 18 brumaire, il fut ministre de l'Intérieur mais se brouilla avec Napoléon
L.A.S. «L. Buonaparte», Malines 15 germinal IV [4 avril 1796], à Jean-André MOLTEDO ; 2 pages in-4, papier à son en-tête Armée du Nord... Buonaparte, Commissaire des guerres, vignette (petites fentes sur un bord) ; en italien. Belle lettre sur le mariage de Napoléon et Joséphine, et la situation critique de la France. [Jean-André MOLTEDO (1751-1829) a été député de la Corse à la Convention ; il siège alors au Coneil des Cinq-Cents.] Lucien charge Moltedo de transmettre une lettre au citoyen FRÉRON qui doit être de retour à Marseille, et dont il prend la défense : il a sauvé le Midi, sa dernière mission a réparé les torts de sa jeunesse, et tous les patriotes doivent le soutenir («non ho bisogno di dirvi che à salvato il mezzogiorno ; la sua ultima missione ripara gli torti della sua gioventù e tutti i Patriotti devono sostenerlo»)... Il le charge aussi de tranmettre une lettre à Joséphine de BEAUHARNAIS («Madame Beaurnais»), dont le mariage avec son frère est dans tous les journaux («che tutti i giornali annunciano essersi maritata con Napolione»)... Puis il brosse le tableau d'une France exsangue, au bord de la banqueroute et minée par les mouvements royalistes : «Qui si parla molto di pace da una parte e da mandati dall'altra. Tutti i servizi publici mancano e non si sostengono che per mezzi estraordinari : gli mandati sono già discreditati avanti la loro emissione». Si la paix ne se fait pas, il faudra une nouvelle terreur, non celle qui a dressé mille guillotines, mais un mouvement populaire qui interdira aux ennemis publics, aux agioteurs et aux royalistes de lever superbement leur front ; il reproche au Conseil des Cinq-Cents d'avoir écouté les mensonges d'Isnard ou Jourdan ; les conspirations contre la liberté doivent cesser : «Credo che se non abbiamo la pace, bisognerà il terrore per salvare la Republica ; non il terrore che aveva drizzato mille guillotine, ma il terrore che avéa impresso un tel movimento alla machina che i ne
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