BAUTRU Guillaume, comte de Serrant (1588-1665) conseiller d'Etat et diplomate, poete satirique, membre fondateur de l'Academie francaise.

Lot 641
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800 - 1000 EUR
BAUTRU Guillaume, comte de Serrant (1588-1665) conseiller d'Etat et diplomate, poete satirique, membre fondateur de l'Academie francaise.
2 L.A.S. « Bautru », 1636-1637 ; chacune 3 pages in-fol., adresses avec cachets de cire rouge aux armes sur lacs de soie rose.  Amiens 22 octobre [1636], au maréchal de BRÉZÉ, sur le siège de Corbie. [Les Espagnols feront leur reddition le 9 novembre 1636.] « L’armee estant tousjours attachée au blocus de Corbie, les nouvelles de la guere sont asses froides de nostre coste tout allant a savoir combien le jour durera a ces gens la qui savent souffrir toutes les incommodites fors le manque de blé et de poudres dont ils ont suffisamment pour longtemps. Les lignes sont parfaites et les fors de mesmes […] Nous avons icy de la peste mais plus dans la ville que dans larmee », qui comprend « neuf mille chevaux » et « plus de 20000 fantassins. Les ennemis sont plus avant dans leur pais que par le passé mais non toutefois si loing que lon puisse dire quils soient separes dans leurs quartiers d’hyver. Mr est party le Roy [LOUIS XIII] lessera toutes ces gardes et fait estat daller et venir de son quartier a Chantilly […] Nous verrons ce que feront les deputes a Colongne mais la paix a beaucoup de rencontres difficilles a surmonter »… [11 novembre 1637], au cardinal de LA VALETTE, général des armées de S.M. Il craint pour la santé de Monseigneur au milieu des armées, à la suite de « la mort inopinee de ces trois princes nos allies que nous avons veu finir icy peu de jours pour lesquels je vous advoue quoy quavec confusion je navois faict aucune priere a Dieu depuis six mois et quelques semaines non plus que pour monsieur de La Mailleraie lieutenant du Roy en Normandie, qun apoplexie nous a oté depuis 4 ou 5 jours, vous n’aures pas este bien fasche de la sortie des Espagnols hors de Guyenne. Ceste armee nenflera pas beaucoup l’histoire de leurs prouesses »... Il parle des divertissements qui ont marqué le séjour de S.E. à Paris, puis de la mort de M. du Blin le père, de maladie, en son pays du Maine. « Le Roy fut hier visiter la religion de la Rue St Anthoin
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