HORTENSE DE BEAUHARNAIS (1783-1837) fille de Josephine de Beauharnais, femme de Louis Bonaparte, Reine de Hollande et mere de Napoleon III.

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HORTENSE DE BEAUHARNAIS (1783-1837) fille de Josephine de Beauharnais, femme de Louis Bonaparte, Reine de Hollande et mere de Napoleon III.
MANUSCRIT autographe d’un JOURNAL INTIME, [8 décembre 1797-9 janvier 1798] ; 7 pages et quart in-4 sur 2 bifeuillets.  Précieux journal intime, témoignage de la vie d’Hortense, âgée de 14 ans et en vacances de l’Institution nationale de SaintGermain (le pensionnat de Mme Campan), chez ses grands-parents Beauharnais, puis chez sa mère Joséphine et Napoléon Bonaparte. Ces pages s’adressent à une amie et condisciple, Pauline Raymond ou Raimond, de Bordeaux, avec qui elle correspond régulièrement. Il y est question de sa mère et son beau-père « Buonaparte », mariés depuis mars 1796, de ses grands-parents (« mon papa », « mon bon papa », « ma bonne maman »), sa grand-tante et marraine Fanny de Beauharnais, sa tante Françoise de Beauharnais et la fille de celle-ci, Émilie, ainsi que de Louis Bonaparte, qu’elle épousera en 1802. Parmi les noms de personnes avec qui elle échange des visites, figurent ceux d’Amélie von Salm-Kyrburg, veuve du prince de Hohenzollern-Sigmaringen et ancienne maîtresse de son père, et des demoiselles Auguié, nièces de Mme Campan. « Ce vendredi [8 décembre 1797]. Je suis arrivée à 4 heures du soir M d Philippaux et sa fille sont venues et étant dans notre lit Louis Buonaparte est venu nous nous sommes cachées dans notre lit, ma cousine et moi mais cela n’a pas empeché qu’il ne nous ait dit bonsoir. – Le samedi [9 décembre]. J’ai été le matin voir Buonaparte avec mon papa il m’a fort bien reçu et avec amitié. Il m’a engagé à dîner et m’a envoyer chercher, et m’a ramené dans sa voiture […]. – Ce dimanche [10 décembre]. Buonaparte m’a envoyer chercher le matin pour me voir avant d’aller à la fête [réception au Palais du Luxembourg du général à son retour de la campagne d’Italie] il étoit en grand habit et avec tous ses aides-de-camps qui m’ont fort intimidé. J’ai été dîner avec ma cousine chez sa mère et le soir j’ai été voir Melles Auguié elles m’ont raménée et nous avons vues l’illumination qui étoit tres belle. – Le lundi [11 déce
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