BAUDELAIRE Charles (1821-1867)

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BAUDELAIRE Charles (1821-1867)
7 lettres autographes signées à sa mère, Madame AUPICK : Lettre autographe signée à sa mère. 18 novembre 1853. 2 pages in-8 à l'encre. ... «Je t'en prie, ne m'écris pas des phrases comme celle-ci : «En vérité Charles, tu me désoles ou bien... quand on est un homme d'ordre, on a toujours chez soi suffisamment d'argent pour payer ces choses-là» ... Refuse moi net ou envoie moi l'argent» ... Lettre autographe signée à sa mère, 6 juin 1856. 2 pages in-8 à l'encre rouge. ... «Je souffre beaucoup de la mauvaise humeur que je vais vous causer» ... Vous me ferez plaisir de faire attention mercredi prochain ou mardi (car actuellement les journaux paraissent le soir) à un grand feuilleton sur moi au journal Le Pays, fait sur un écrivain d'une haute distinction. Cela vous fera sans doute plaisir de voir des lignes honorables pour moi. Cela arrive rarement» ... Lettre autographe signée à sa mère. [Paris] Vendredi 5 mars [1858], [matin], 5 pages in-8 à l'encre, lettre relative en partie au notaire Ancelle, ami et soutien moral de Caroline Aupick, mère de Baudelaire. «Mais vraiment, ma chère mère, cela ne me regarde pas, moi. Que ces messieurs se soient vus, c'est possible, et même probable, mais moi, cela ne me regarde pas, moi qui ai fait fermer ma porte à Ancelle, moi qui refuse d'aller chez lui, moi qui enfin l'évite pour ne pas être obligé de lui dire que ce que je pense de sa conduite. Je t'ai dit que les 2000 francs qu'il avait reçus, venaient de moi, de mon argent, de mon argent à moi, du Moniteur, de n'importe où, excepté Ancelle. Il n'a jamais, jamais rien avancé ; tu sais bien que je ne souffre jamais qu'il mette le nez dans mes affaires.» Lettre autographe signée à sa mère, à madame Aupick, [Paris], Lundi soir, 4 juillet [1859], 1 page in-8 et un feuillet avec adresse. «Je ne sais [quel] style prendre en vérité. Moi, martyr, je n'ai pas le droit de me plaindre. Je suis si affreusement malheureux que si je consens encore à vivre, c'est pour une raison profonde que tu ne connais pas. A quel trafic t'ai-je condamnée ? Ton Becker est probablement un voleur, ancien usurier, marchand d'estampes, acheteur de vieilles créances, qui n'a jamais pu être un de tes fournisseurs. «Je travaille au hasard sur des tables d'auberge. Je ne retournerai à Honfleur que le 10 ou le 15, après avoir résolu la question du Drame. Mais que t'importe ? que t'importe ? Allons, je t'embrasse tout de même.» - Lettre autographe signée à la mère, à madame Aupick, [Paris, 3 avril 1861], 2 pages in-12 et feuillet avec adresse et timbre. «Voici un article stupide : toujours la morale. A quoi donc sert que j'aie si souvent expliqué dans mes livres que la morale était étrangère au beau ? Voici le Wagner. Renvoie-le-moi aussitôt que tu auras fini. Il y a des corrections, comme tu vois. Il faut qu'il reparaisse immédiatement en brochure, avec un supplément. Or ce supplément n'est pas fait. Et on le réclame pour aujourd'hui. Ta lettre demande une longue réponse. Elle m'a navré. Je t'assure que je suis perdu, absolument perdu. En supposant que je vive, je vois une longue perspective d'années, sans plaisir, sans repos, et sans travail» Lettre autographe signée à sa mère, à madame Aupick, [Paris, 27 mai 1861], 3 pages in-8 carré à l'encre. «J'ai de nombreuses visites à faire, toutes intéressées, des reçus à prendre partout, des oppositions et des saisies à faire lever, pour pouvoir toucher à Honfleur successivement le prix de mes articles. Enfin de nombreux bagages à expédier, et dont tu m'accuseras reçu. - Il faut que les bagages soient très bien faits. Je sais, par expérience, que le frottement du voyage abîme tout, livres, gravures et dessins.» «Quand j'ai senti que j'allais, par ton secours, recevoir un grand soulagement, comme je passais devant une boutique de chinoiseries, j'ai acheté pour toi deux petits plateaux pour servir le thé ou le café. Tu ne m'en dis rien. C'était bien le moins que je t'adressasse un petit remerciement à ma manière. Ils ont dû t'arriver francs de port. Puisque tes nerfs et ton estomac dépendent, comme les miens, de ton repos et du plaisir ou du déplaisir de vivre, je te réponds que si cela dépend de moi, tu digéreras bien. Je suis toujours inquiet pour les cartons que j'ai laissés dans ma chambre ou dans mon cabinet. Soit pour les dessins de mon père, soit pour d'autres, je crains l'humidité.» Lettre autographe signée à ma chère Maman, à Madame Aupick, [Paris,] 21 juin 1861. 2 pages in-8 à l'encre. «J'ai oublié de répondre à ton excellente lettre, la dernière, si excellente à la fois et si risible. Il n'y a que les mamans qui aient le privilège singulier de faire rire même en inspirant le respect et la reconnaissance. Je veux parler de la lettre où tu m'expliques qu'il ne faut jamais renvoyer au lendemain la chose pressée et que toute exactitude trouve sa récompense. Ce qui me touche, c'est ta sollic
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