HUGO Victor (1802-1885)

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HUGO Victor (1802-1885)
Lettre autographe signée à THÉODORE DE BANVILLE, Hauteville House à Guernesey, «14 mars» [1866] ; 1 page in-12, timbre sec à ses initiales, adresse au dos. «Cher poète, il y a longtemps que rien de vous ne m'était venu. Je m'accoutume à être absent de la mémoire comme de la patrie. Pourtant, moi qui me souviens, j'aime le souvenir. Aussi ai-je lu avec une émotion cordiale et profonde vos belles et charmantes strophes dans l'excellent livre de M. Charles Asselineau. Il n'y a que les poètes comme vous pour dire tant de choses avec un mot ! le noir laurier, que de profondeur dans cette épithète À bientôt, à toujours. Vous savez comme je suis vôtre. Victor Hugo.» Victor Hugo se réfère ici à l'hommage poétique que Théodore de Banville consacra aux poètes romantiques Admirateurs réciproques, les deux poètes ne cessèrent de se lire et de s'aimer. Dans l'oeuvre de Banville, qui forme un trait d'union entre romantisme et Parnasse, Hugo est omniprésent, sous forme d'allusions ou de parodies, depuis son premier recueil Les Cariatides (1842). Certains de leurs recueils se répondent même : les Odes funambulesques de Banville (1857) rendent un hommage parodique aux Orientales de Hugo (1829), auquel ce dernier répond d'une certaine manière dans ses Chansons des rues et des bois (1866). Banville, qui rencontra Hugo vers le milieu des années 1840, était également républicain (bien que moins engagé), il collabora au journal des fi ls Hugo L'Événement, et publia Les Exilés en 1867.
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