VERLAINE PAUL (1844-1896)

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VERLAINE PAUL (1844-1896)
Lettre autographe signée à l'avoué GUYOT - SIONNEST. Paris, Hôpital Tenon, le 8 août 1887. 2 pages et ½, des ratures et des ajouts marginaux à l'encre. Verlaine est ulcéré que sa femme ait osé dire qu'il lui demandait de le «nourrir», et il rappelle qu'il ne lui redemande que sept cents francs «sur les vingt et quelques mille francs dont elle s'est emparée, grâce à mes peut-être trop grands scrupules d'honneur, dans des circonstances particulièrement odieuses [...]» Le deuxième feuillet de ce brouillon de lettre a été coupé après la signature et l'on ne voit plus qu'une partie de l'adresse «hl Tenon, salle...» (Verlaine était alors salle Seymour, lit 5bis. Il quitta cet hôpital le lendemain retourner à l'asile de Vincennes). La veuve de Verlaine écrit dans Mémoires de ma vie : «A sa mort, ma belle-mère laissa peu de choses. Ma pension n'avait pas été payée depuis quatorze ans. Il y avait de quoi me rembourser. Me Guyot-Sionnest, mon avoué, ayant appris que Verlaine était sans ressources, je lui en fi s remettre une grande partie, contre reçu que j'ai toujours». De son côté, Edmond Lepelletier répondit à un journaliste dans l'Écho de Paris du 19 août 1896 «Il n'a pas épousé, comme le rapporte l'article du Figaro, une femme riche. Melle Mathilde Mauté n'a apporté que «sa robe verte avec des ruches». Ce fut Paul Verlaine qui sottement reconnut par contrat à sa fi ancée, un apport de cinquante mille francs. Cette dot fi ctive fut l'une des causes de tous les malheurs de Verlaine. Elle fut réalisée, par la suite, quand Mme Verlaine obtint le divorce. L'argent de Verlaine a servi à fonder une nouvelle famille qui dit-on prospère...» On voit ici comment sont mêlés les questions fi nancières et l'impossibilité pour Verlaine de revoir son fi ls. Brouillons autographes à l'avoué GUYOT - SIONNEST, circa 1887. 10 pages in-12 au crayon rousseurs. Brouillons de lettres pour l'avoué GUYOT - SIONNEST relatif à son fi ls Georges dont il est séparé, né de l'union d'avec Mathilde Mauté. «En attendant Mme Mauté ai prévenu que je vois dès à présent faire tout mon possible pour que mon fi ls me revoie et me connaisse. Je crois que la loi m'off re des moyens et je suis résolu à les employer tous, après avis compétent car je ne veux pas plus commettre dans cette lutte que j'engage avec elle une seule maladresse» ...
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