TOULOUSE-LAUTREC HENRI DE (1864-1901).

Lot 256
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Estimation :
2000 - 2500 EUR
TOULOUSE-LAUTREC HENRI DE (1864-1901).
2 L.A.S. «yours H.» et «votre fils Henri», septembre-octobre 1892, à SA MÈRE, la comtesse Adèle de TOULOUSE-LAUTREC; 7 pages in-12 au chiffre FL (encre violette), et 3 pages in-8. Sur la fin de ses vacances, et sa tante et ses cousins Pascal. [Taussat] 13 septembre. «Ma chère Maman, Vos doutes sur l'avenir ne me produisent pas une impression trop désastreuse, étant donné les misères que je vois. Les Pascal (cecientrenous) ne s'en iront de Soulac qu'expulsés. Ils doivent leur hôtel et pension. [...] Je pense qu'alors la famille n'aura pas le cynisme de les laisser poursuivre et condamner et qu'on évitera à ma pauvre tante la honte de la correctionnelle. Voilà mon impression sans fard. Avouez que nous aurions mauvaise grâce de gémir. - Le comble est que Louis est tombé malade de crampes nerveuses, et qu'après un repos d'un mois à St Gratien chez le brave Gaston la compagnie sera obligée de lui acheter une machine à écrire. Tout ceci n'est pas une blague. Bourges a fait contrôler par des gens compétents, et j'ai bien peur que le pauvre bougre ne devienne tout à fait impotent; ça vous fera une dame de compagnie. Enfin il vaut mieux ne pas trop noircir l'avenir, qui l'est assez naturellement et sans teinture additionnelle». Il viendra à Malromé vers le 25 avec ses amis Viaud et Fabre, et demande qu'on prépare des logements. «Dites-moi comment faire aussi pour boire et manger. Fabre voudrait voir le pays et est ami de l'acquéreur de Respide. Je ne peux pas lui refuser ça il est trop gentil»... Paris mardi matin [octobre]. «Ma chère Maman, Il FAUT envoyer de suite le solde de ma tante à l'hôtelier directementen demandant un reçu, spécifiant que c'est le compte personnel de ma tante que vous payez. - Paul et Juliette sont à Paris, - et Joseph et ma tante n'attendent que le règlement ci-dessus et l'argent du voyage de ma tante 100 francs, cent francs que vous lui enverrez directement avec l'adresse du couvent qu'il vous plaira où elle est prête à entrer. Je l'y conduirai moi-même. Tout va donc comme vous le désirez. Dépêchez-vous d'en finir et donnez-moi des ordres»... Correspondance (éd. Herbert Schimmel, 1992), nos 243-244, p. 202-203.
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