Napoléon Ier (1769-1821)

Lot 1
Aller au lot
Estimation :
500 - 700 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 3 199EUR
Napoléon Ier (1769-1821)
L.S. « Bonaparte », Dijon 17 floréal VIII [7 mai 1800], aux « citoyens Consuls » CAMBACÉRÈS et LEBRUN ; la lettre est écrite par Bourrienne ; 1 page in-4. [1] En route pour l'Italie. « Je suis arrivé, citoyens Consuls, aujourd'hui à 6 h du matin. Ainsi je n'ai mis que 25 heures de Paris à Dijon. Je serai demain dans la journée à Genève. Toute l'armée est en grande marche. Il n'est arrivé encore ici que dix mille conscrits qui ont été incorporés dans les différens corps. Trente cinq départemens seulement en ont fourni »... Cet ensemble de près de 800 lettres de Napoléon à Cambacérès est exceptionnel, par son nombre, son intérêt et son histoire. À la mort de l'ancien Consul puis Archichancelier de l'Empire Cambacérès, le 8 mars 1824, ses papiers sont saisis par ordonnance royale. Au terme d'un procès de quatre ans, mené par Hubert, duc de Cambacérès, neveu de l'Archichancelier, le manuscrit des Memoires et certaines correspondances (dont les lettres de Napoléon) sont rendus à la famille, et l'État peut intégrer aux Archives un certain nombre de papiers. Ces documents, après la mort d'Hubert de Cambacérès en 1881, puis de la duchesse en 1883, passent à son petit-neveu, le baron Maurice Delaire de Cambacérès (1855-1906), puis à son fi ls Jean (1889-1960), qui les cède à son ami Charles Michel ; la petite-fi lle de Charles Michel, Laurence Chatel de Brancion, ayant hérité de ces papiers, publie en 1999 les Memoires inedits de Cambacérès, à qui elle consacre également en 2002 une remarquable biographie, fondée sur ses archives. La correspondance de Napoléon à Cambacérès est proposée en avril 2005 aux Archives nationales, qui renoncent fi nalement en juin à son achat. La société Aristophil en fait alors l'acquisition. Les lettres, dictées par Napoléon, sont écrites par ses secrétaires, Bourrienne, puis Méneval et Fain principalement, puis sont signées par lui, qui parfois ajoute quelques mots ou corrige de sa main. Les premières lettres sont adressées par le premier Consul Bonaparte aux deux citoyens Consuls Cambacérès et Lebrun, puis au seul Cambacérès avec lequel s'établit une relation privilégiée. Lorsque Napoléon devient Empereur, il nomme Cambacérès Archichancelier de l'Empire. Dès lors, les lettres commencent généralement par l'apostrophe « Mon cousin », l'accusé de réception des lettres de son correspondant, et s'achèvent par la formule : « Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digne garde ». Une grande partie de ces lettres ont été annotées par Cambacérès, souvent brièvement : « copier en entier », parfois un peu plus longuement. Elles ont été numérotées anciennement de 1 à 801 ; nous avons indiqué ce numéro entre crochets à la fi n du descriptif. Du Consulat aux Cent-Jours, de 1800 à 1815, l'histoire de la France et de Napoléon est évoquée au fi l de ces lettres.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue