VLAMINCK MAURICE DE (1876-1958).

Lot 29
Aller au lot
Estimation :
2000 - 2500 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 1 318EUR
VLAMINCK MAURICE DE (1876-1958).
27 L.A.S. « Vlaminck », Rueil-laGadelière 1932-1934 et s.d., à Lucien DESCAVES ; 35 pages in-4 et in-8 à en-tête de La Tourillière. Belle correspondance amicale, artistique et littéraire. [L’écrivain et journaliste Lucien DESCAVES (1861-1949), membre fondateur influent de l’Académie Goncourt, a encouragé les débuts littéraires de son ami Vlaminck.] 1932. Il a lu Mal d’Amour de Jean Fayard, « roman digne de paraître en feuilleton dans le Journal » (4 janvier). Le Musée Royal de Bruxelles lui demande deux toiles pour une exposition et un achat éventuel ; il souhaite cependant savoir si Descaves veut toujours acheter le grand paysage de neige, pour 4000 F… Il va lire Les Loups de Mazeline : « la santé est bonne, je travaille un peu et je vais à la chasse. […] Ta rentrée chez les Goncourt est un événement qui fait couler beaucoup d’encre »… 1933. Delamain lui annonce les épreuves de son livre (La Haute-Folie, 1934) ; il va venir chez Descaves (auteur d’un avant-propos) : « je signerai le bon à tirer d’accord avec toi. À la Tourillière, il n’y a rien de bien nouveau je travaille un peu et continue à aller à la chasse et à tuer quelques sangliers. Les journaux m’apprennent que dans la capitale les Parisiens se divertissent à gueuler et à casser le matériel » (28 janvier). Il a remis son manuscrit (Radios clandestins) à Delamain : « il trouve les pages qui décrivent la maladie du monde actuel : saisissantes […] À notre voyage à Paris, en arrivant à la gare Montparnasse, nous avons rencontré CÉLINE ! Quel hasard ! ». Il demande à Descaves une préface pour Cartes sur table ; projet d’exposition à Venise (6 novembre). Il le remercie pour l’Avant-propos, et lui envoie du gibier ; ils’invite à dîner : « Ne me fais pas de gibier. Je vais te dire mon menu : des moules, ou des huitres, un homard à l’américaine » (10 novembre). Delamain propose le titre Au ras du sol ; qu’en pense Descaves ? « Pourquoi ne viendrais-tu pas à la Tourillière avec SIMENON ? Il a certainement une voiture » (21 novembre). Il compte sur Descaves pour la correction des épreuves (1er décembre). « La condition humaine de MALRAUX n’est pas un livre d’écrivain, c’est le livre d’un reporter ; genre Albert Londres. Le reportage est à la littérature ce que la décoration est à la peinture. Quelle confusion dans la maison des Goncourt ! » (9 décembre). 1934. « Crois-tu que l’assassinat de Stavisky est bien monté ? Quelle histoire ! quelle saloperie ! Stavisky et la Loterie Nationale. Le jazz des millions !! Quel beau papier à faire » (10 janvier). Il est heureux du papier de Le Cardonnel. « Alors c’est entendu, à Pâques que ce soit chez Simenon ou ailleurs nous fouterons le camp quelque part » (11 mars). Il n’ira pas à La Rochelle chez Simenon qui « est en train de se voyouter et de se gâcher » (14 mars). Il n’aime pas Simenon « en policier sur la piste des assassins de Prince. […] Simenon ferait bien de s’occuper de ce qui le regarde, c’est-àdire de faire des bouquins. Ce dilettantisme, cet amateurisme de grande vedette me choque »… (24 mars). Etc. On joint 37 l.a.s. de Berthe de VLAMINCK à Lucien et Marie Descaves, Rueil-la-Gadelière, 1935-1937 (88 pages in-4 out in-8), très intéressante, parlant de Vlaminck ; plus un télégramme de Vlaminck à Descaves, ; une l.a.s. d’Edwige de Vlaminck (fille de Maurice) ax Descaves (1934) ; une note autogr. de Lucien DESCAVES sur la Noël 1940 chez Vlaminck(1 p. in-12) ; et une carte postale de Maurice Delamain à Vlaminck.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue