VERLAINE Paul (1844-1896).

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VERLAINE Paul (1844-1896).
RECUEIL de 56 POÈMES autographes signés « P. Verlaine » ou « Paul Verlaine », 1891-1895 ; 65 pages de papiers et formats divers, montées sur onglets ou à fenêtre ; le tout relié en un volume in-8 carré, maroquin lavallière, plats couverts d’un motif à répétition (fleurette rouge à feuilles vertes) mosaïqué dans un encadrement de listels de maroquin sable et brun foncé, dos titré or orné de caissons de listels de même, doublures de maroquin sable serties d’un filet doré et encadrées de listels vert et brun foncé, gardes de soie verte, doubles gardes de papier marbré, coiffes guillochées, filet ondulé sur les coupes, tranches dorées sur témoins, étui bordé (Noulhac rel. 1924- Mad. Noulhac del.). Exceptionnel ensemble des 56 poèmes ayant servi à l’édition des Œuvres posthumes. La section Varia des Œuvres posthumes chez Messein en 1903 comporte 68 poésies dont 56 ont été éditées d’après notre recueil. Plusieurs ont paru en revues, mais très peu en volume. Les poèmes sont tous signés, sauf mention contraire, assez souvent datés, et portent la plupart en marge le titre du recueil à venir Varia, et quelquefois celui de Femmes, en vue d’une nouvelle édition. Ils présentent des variantes, et la plupart portent des ratures et corrections. Nous renvoyons à l’édition des Œuvres poétiques complètes de la Bibliothèque de la Pléiade (Pl.). 1. En 187..,, 15 Janvier 1891 (1 p. in-8). « Le parc rit de rayons tamisés, / De baisers, d’éclats de voix de femmes »… 6 quatrains (Pl. p. 543). 2. Rotterdam”, 9bre 1892 (1 p. in-8). « Après qu’il a franchi d’abord les terres vertes / Pleines d’eau régulière »… 5 quatrains (Pl. p. 983). 3-4. Le Charme du Vendredi Saint I et II. Deux pièces de 4 quatrains, chacune datée en tête : I Paris, jeudi 30 mars 1893 « La cathédrale est grise admirablement / Tandis que le jour luit adorablement »… II Vendredi 31 mars 1893 « Le soleil fou de Mars éveille encore un peu plus la verdure / Des fins arbres du quai bordant la beauté pure »… (2 p. in-8, Pl. p. 986-87). 5. Impression de printemps,1er mai 1893 (1 p. ¼ petit in-4). « Il est des jours – avez vous remarqué ? – / Où l’on se sent plus léger qu’un oiseau »… 5 quatrains (Pl. p 988 ), avec une coupure de la préoriginale avec correction et annotation : Impressions de printemps publiée dans Le Boul’Mich du 15 juillet1893. 6. Souvenir du 19 9bre 1893, Dieppe-Newhaven (1 p. ½ in-8). « Mon cœur est gros comme la mer, / Qui s’exile de l’être cher ! »… 9 tercets, dont trois fort raturés (Pl. p. 1005). 7. Retour, avec note en marge : « (en pendant à Mon cœur est gros comme la mer) » (2 p. in-4), « La mer est douce comme un cœur / Et je rentre dans la patrie… / La mer est forte comme un cœur »… 16 tercets et un vers (oublié dans la Pléiade !, Œuvres posthumes, p. 67). 8. À Ph…, fin août 1893 hôpital Broussais (1 p. petit in-4). « Depuis ces deux semaines / Où j’ai failli mourir »… 6 quatrains (Pl. p. 991). 9. « J’ai revu, quasiment triomphal »… (2 p. in-12). Brouillon non signé de ce poème de cinq sizains, recueilli dans Épigrammes (XVI, v, Mons), conçu en revoyant la prison de Mons, lors de son arrivée en Belgique pour ses conférences de 1893. « J’ai revu, quasiment triomphal, / La ville où m’attendaient ces mois d’ombre »… Nombreuses ratures et corrections (Pl. p. 267). 10-13. Inséparables, suite de 4 sonnets publiée sous le titre Cordialités¸ marqué par Verlaine en coin (4 pages oblong in-8) : I à Ernest Delahaye : « Dans ce Paris où l’on est voisin et si loin / L’un de l’autre que c’est une vraie infortune »…, II « Deux colibris parisiens, deux cancaniers / Sans cesse se disant les fausses et les vraies / Nouvelles »…, III Pour une fête « Impériale, puisque Eugénie ! et très douce / Puisqu’elle-même et très royale, puisque moi ! »…, IV Pour les gens enterrés au Panthéon « Morts d’à-côté, beaucoup de cendre, quelques os »… (Pl. p. 994-996). 14. Rendez-vous (1 p. in-8, non signé). « Dans la chambre encor sépulcrale / De l’encor fatale maison »…5 quatrains, première version plus courte de la pièce VI de Hombres, portant le même titre (Pl. 1223). 15. Sérieusement (1 p. in-8), prévu pour Femmes. Un titre alternatif Féroce est ajouté au crayon (qui sera adopté ans les Œuvres posthumes). 4 quatrains et un vers : « Tu m’as vu mourant presque / Ou plutôt presque mort »… (Pl. p. 1013). 16-19. Apaisement II-V, Hôpital Broussais 7bre 93. (4 p. in-8, la dernière seule datée et signée). 4 pièces numérotées de II à V, publiées sous le titre Contre la jalousie (renumérotées I-IV). II « La jalousie est multiforme / Dans sa monotone amertume »… 6 quatrains. III « D’ailleurs la jalousie est bête. / D’abord elle ne sert de rien »… 3 septains. IV « Bah ! confiance ou jalousie ! / Mots oiseux et choses impies »…, sonnet. V « Et pourquoi cet amour dont plus d’un sot s’étonne / Qui ferait mieux de vivre avant de s’étonner »… 3 quatrains (Pl. p. 997-999). 20. Retraite, [octobre 1893]. (1 p. in-8). « On s’isole à Paris, quelle que soit l’horreur / Apparente de v
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