Vente
DERNIER VOLET POUR LA DISPERSION DES COLLECTIONS ARISTOPHIL
DEUX MILLE ANS D'ÉCRITS : DU PAPYRUS AU LIVRE IMPRIMÉ

 

 
Dernière vente, le 16 novembre 2022
Exposition en avant-première sur rendez-vous







Les maisons de ventes Aguttes et Drouot Estimations présentent la dernière session de ventes des collections Aristophil qui se tiendra à l'automne 2022, à Neuilly-sur-Seine et à Drouot. Cinq ans après la vente inaugurale organisée en décembre 2017, la dispersion des collections touche à sa fin et se clôturera en grande pompe le 16 novembre 2022 avec une 55e et dernière vacation consacrée notamment aux manuscrits anciens, livres enluminés ou livres d'heures, incunables et livres rares.




Plus de 2000 ans d’histoire

Dans la continuité de la dispersion orchestrée par Aguttes en juin 2018, une partie de la vente s’attardera sur l’un des fleurons des collections Aristophil : celui des manuscrits antiques, médiévaux et Renaissance. Cette sélection de manuscrits traverse plus de mille ans : des premiers témoignages écrits de la chrétienté aux joyaux de l’enluminure française.


Des papyrus ou feuillets bibliques en écriture syriaque de la fin du Ve siècle introduiront cette vacation. L’accompagneront un fragment d’archives comptables mérovingiennes, des fragments en écriture onciale et caroline, un exceptionnel livre d’heures enluminé du XIIIe siècle, de nombreux livres liturgiques dont deux superbes livres d’heures, perles de l’art médiéval tourangeau, les Heures du Pou-de Veauce (Tours, c. 1475-80), dont les miniatures sont attribuées au jeune Jean Bourdichon et au Maître du Boccace de Munich et les Heures dites de Catherine Le Camus, richement illustrées par le Maître de Jean Charpentier.



Estimé 100 000 / 150 000 €, Le Papyrus Tamérit 1, écrit à l’encre rouge et noire de dix-sept colonnes (chacune de quinze à dix-neuf lignes) en beau hiératique de deux textes rituels osiriens, date de l’Époque Ptolémaïque, (Égypte ca. 210 av. J.-C. L. 350 cm (environ) H. 20,5 cm).





Papyrus Tamerit 1 - Égypte ca. 210 av. J.-C.



Les textes de notre papyrus font partie d’un groupe d’époque gréco-romaine sculptés sur les murs des temples ou écrits sur papyrus, dont une quinzaine seulement est parvenue jusqu’à nous, répartie dans différents musées et collections privées. Le premier livre est une sorte de culte de performance mettant en scène le dieu Osiris, pleuré par Isis et Nephtys, dans la salle d’embaumement. Puis il quitte cet endroit et franchit les vingt portes et stations des enfers, où il doit montrer sa connaissance mythique et les noms de chaque porte.




Le manuscrit Voyage en Terre Sainte de Jehan Gachi (1532), dont le début et la fin manquent, présente 360 pages sur 180 ff. de papier (20 x 14,5 cm) et 23 dessins originaux à la plume. Estimé 80 000 / 100 000 €, ce manuscrit exceptionnel inédit, illustré de dessins, raconte un pèlerinage en Terre Sainte au début du XVIe siècle. On n’a retrouvé que deux autres manuscrits connus de Voyage en Terre Sainte en français pour la première moitié du XVIe siècle, tous deux dans des bibliothèques publiques. Celui-ci serait le seul connu restant en mains privées.






Voyage en Terre Sainte de Jehan Gachi (1532)




Le frère mineur Jehan Gachi, originaire de Cluses en Savoie, docteur en théologie, était gardien du couvent des cordeliers de Beaune ; il fut plus tard (1539) père provincial des franciscains de Bourgogne ; il est l’auteur d’un Trialogue nouveau contenant l’expression des erreurs de Martin Luther, les doléances de Iérarchie ecclésiastique et les triumphes de Vérité invincible (1524) ; dernier confesseur des clarisses de Genève, chassé de cette ville, il a rimé un pamphlet La Déploration de la Cité de Genève. Gachi partit pour la Terre Sainte au printemps 1532. À Venise, il rencontra au mois de mai Denis Possot, un homme d’église de Coulommiers, qui accomplissait le même pèlerinage si bien qu’ils firent le voyage ensemble (Le Voyage en Terre Sainte de Denis Possot, achevé par Charles-Philippe de Champarmoy, a été publié en 1536).





Voyage en Terre Sainte de Jehan Gachi (1532)





Livre d'Heures (usage inconnu, de Troyes visiblement)





Estimé 100 000 / 150 000 €, ce Livre d'Heures (usage inconnu, de Troyes visiblement) présente un texte en latin avec des ajouts en Catalan. Ce manuscrit enluminé sur parchemin fut réalisé en France, peut-être en Champagne, à Troyes, vers 1260-1270. Ce manuscrit compte parmi les plus anciens livres d'heures conservés de facture française ; sa taille et sa mise-en-page le rapproche des célèbres Heures de Brailes (Londres, BL, Add. MS 49999) qui sont considérés comme les plus anciennes heures d'origine anglaise. Le XIIIe siècle voit l’apparition d’un nouveau livre liturgique, le livre d'heures, qui a remplacer progressivement le psautier ou les heures-psautier comme livre de dévotion auprès des laïcs, en accord avec les édits du quatrième concile de Latran en 1215 qui imposait aux fidèles une confession à minima annuelle. Le livre d’heures était alors un nouveau support visuel et textuel pour l’exercice personnel et quotidien de la piété des laïcs.
À ce jour, seulement 70 livres d’heures ou psautier-livre d’heures, dont l’origine française est reconnue, sont antérieurs au XIVe siècle.




Estimé 150 000 / 200 000 €, un Livre d'heures de Catherine (à l’usage de Rome) est le plus grand et le plus homogène livre d'heures du maître de Jean Charpentier, et peut-être également le mieux fini. Son auteur, fervent disciple de Jean Fouquet à Tours et artiste, a souvent collaboré avec Jean Bourdichon. Pour un manuscrit relativement court, le livre contient un grand nombre de miniatures qui en font un véritable livre d'images : une miniature pleine page, huit grandes miniatures et 21 petites miniatures.

En excellent état, il avait été créé sur mesure pour une femme nommée Catherine, dont le nom apparaît plusieurs fois. Pourrait-il s'agir de Catherine Le Camus, l'épouse de Jean Charpentier, d’où provient le nom de maître à l’artiste ? En latin et en français, ce manuscrit illuminé sur parchemin est daté aux environs de 1485-1490.






Livre d'heures de Catherine (à l’usage de Rome)




Estimé 150 000 / 200 000 €, Un livre d’heures à l’usage de Paris ou Livre d'Heures du Pou-de Veauce (A l'usage de Poitiers et de Paris) comprend un manuscrit, en Latin et Français, enluminé sur parchemin avec quatre grandes miniatures de Jean Bourdichon et 12 du Maître du Boccace de Munich. Il fut réalisé à Tours (circa 1475-1480).





Livre d'heures à l'usage de Paris, circa 1475-1480




Estimé 200 000 / 300 000 €, un Atlas manuscrit d’Honoré Boyer (Marseille, 1648, Atlas grand in-folio (57 x 38 cm)) comprend 8 cartes doubles sur peau de vélin : veau fauve, dos lisse, double encadrement de filets dorés sur les plats avec fleurons dorés dans les angles, décor doré central fait d'une couronne et de fleurs (reliure de l'époque). Une bordure peinte en plusieurs couleurs avec rehauts d'or les encadrent, et dans leurs angles, apparaît un drapeau sur fond bleu avec, au centre, une croix noire entourée de blanc. Cette bannière est utilisée dans une carte de François Ollive de 1662 pour figurer la Provence.





Atlas manuscrit d’Honoré Boyer




Cartographe marseillais inconnu jusqu'alors, Honoré Boyer, réalisa cet atlas en 1648. Absent de tous les répertoires spécialisés, il paraît avoir été un cartographe amateur, puisant notamment ses sources dans les atlas espagnols, portugais et italiens pour les grandes cartes nautiques d'Europe, de Méditerranée et d'Amérique comme le montrent les toponymes utilisés. Marseille était au XVIIe siècle l'un des centres importants de production de cartes marines. « Les premiers témoins d'une hydrographie marseillaise sont contemporains du déploiement commercial du port en direction des Echelles, au XVIe siècle » (M. Mollat du Jourdin et M. de La Roncière, Les Portulans, nº 74). Le plus célèbre des cartographes marseillais fut François Ollive, membre d'une dynastie fameuse.




Livres incunables ou imprimés

Des monuments de l’histoire de la bibliophilie ancienne composent, en particulier, la partie consacrés aux livres imprimés : un exemplaire grand de marges de la première édition du De Revolutionibus de Copernic, magnifiquement relié par Lortic ; un exemplaire de la Bible latine incunable de Heinrich Eggenstein, un des ouvrages fondamentaux dans l'histoire de l'imprimerie allemande ; un exemplaire de l’édition princeps grecque de L'Iliade et L’Odyssée d’Homère ; un exemplaire de la seconde édition incunable de la Cité de Dieu de Saint-Augustin, imprimée à Strasbourg par Johannes Mentelin. En outre, parmi les exemplaires exceptionnels de cette section figurent un précieux Office de la Sainte Vierge offert par Louis XV à la marquise de Pompadour (72947), dans une reliure doublée de Derome, aux armes de la marquise, orné de huit dessins originaux de François Boucher ; un exemplaire de l’édition originale des Principes de la philosophie morale de Diderot portant un rarissime envoi autographe signé de l’auteur, et un exemplaire du « bréviaire de la libre pensée », le De la sagesse de Pierre Charron, avec une éminente provenance : la bibliothèque de Jean Racine.




Estimée 60 000 / 80 000 €, Bibla Latina, incunable, est le premier livre imprimé par Heinrich Eggestein, élève de Gutenberg. Il s’agit de l’une des plus grandes dates de l'histoire de l'imprimerie allemande. Publiée environ dix ans après la Bible de Gutenberg, qui lui servit de modèle, c’est le premier ouvrage imprimé par Eggestein, premier imprimeur et typographe strasbourgeois avec Johannes Mentelin. Bel et rare exemplaire, bien complet et conservé dans sa reliure d’origine.






Bibla Latina, incunable, premier livre imprimé par Heinrich Eggestein, élève de Gutenberg



La première page de chaque volume est ornée d’une grande initiale dorée peinte à larges antennes courant dans la marge intérieure et supérieure avec motifs d’oiseaux, de fleurs et feuilles d’acanthe à l’encre rose, verte et bleue. Le texte est rubriqué et parsemé de nombreuses initiales filigranées puzzles, parfois à antennes, à l’encre bleue, verte et rouge.




Autre célèbre ouvrage, la Chronique de Nuremberg de Hartmann Schedel (1440-1514) estimé 40 000 / 60 000 €. Il s’agit ici de la première édition, latine, de la Chronique de Nuremberg, le plus célèbre incunable illustré. C'est l'un des livres imprimés les plus densément illustrés et techniquement avancés du XVe siècle. Cet exemplaire est entièrement en coloris d’époque, agrémenté de plusieurs grandes initiales peintes en bleu et en rouge. Il s'agit d'une histoire du Monde depuis la Création jusqu’aux années 1490, rédigée en latin par le médecin humaniste Hartmann Schedel (1440-1514), avec l’aide du médecin Hieronymus Münzer (1437-1508) et du poète Konrad Celtis (1459-1508), à partir de sources anciennes et contemporaines. La Chronique de Nuremberg est renommée pour ses nombreuses et superbes gravures sur bois réalisées par Michael Wolgemut et Wilhelm Pleydenwurff et leur atelier, auxquelles contribua vraisemblablement Albrecht Dürer, filleul de l’imprimeur Koberger (cf. Wilson, The Making of the Nuremberg Chronicle, 1976). La mise en page de ce livre, l'un des premiers à intégrer avec succès textes et images, est l’une des plus sophistiquées et des plus inventives qui soit.






Chronique de Nuremberg de Hartmann Schedel



Estimé 60 000 / 80 000 €, ce livre d’Heures à l’usage de Rome, en latin et français fut imprimé sur peau de vélin, enluminé strictement à l’époque de sa parution et porte, exceptionnellement, une inscription autographe de l’artiste : « Paris : Philippe Pigouchet pour Simon Vostre, 16 septembre 1498 ».





Heures à l’usage de Rome




Estimé 150 000 / 200 000 €, De Revolutionibus Orbium coelestium, Libri VI de Nicolas COPERNIC, Nuremberg, Johannes Petreius (1543) se compose de 202 feuillets 142 diagrammes gravés sur bois dans le texte dont 6 répétés, et d’une reliure (XIXe) signée de Lortic père. Il s’agit d’une édition originale de ce livre célèbre qui révolutionna la conception de l’univers. Seul ouvrage de Copernic à paraître de son vivant, le De Revolutionibus fut publié quelques jours avant sa mort. Il ne causa à l’époque qu’un débat modeste, et la théorie héliocentrique défendue ici ne fut mise à l’Index qu’en 1616.




De Revolutionibus Orbium coelestium, Libri VI de Nicolas Copernic



Père de l’héliocentrisme, Copernic déloge la Terre de la position centrale et immobile qu’elle occupait dans le monde selon la conception cosmologique médiévale. Il remplace cette conception par celle d’une Terre tournant autour du Soleil posé comme immobile au centre du monde. La Terre n’est plus alors qu’une planète parmi les autres. L’impact de cet ouvrage sur notre conception de l’Univers fut retentissant et durable. Au siècle suivant, Kepler et Galilée achevèrent de démontrer le système de Copernic.
Il s'agit d’un bel exemplaire, grand de marges, élégamment établi par Lortic.




Estimé 60 000 / 80 000 €, cet Office de la sainte Vierge pour tous les jours de la semaine (Paris, Imprimerie royale, 1757) se compose de 2 volumes in-12.






Office de la Sainte Vierge offert par Louis XV à la marquise de Pompadour



Il s’agit d'un très précieux exemplaire sur grand papier, en maroquin doublé, offert par le roi Louis XV à Madame de Pompadour. Il contient 8 dessins originaux de Boucher, dont 6 signés. Le recto du deuxième feuillet porte cette inscription manuscrite de l’époque : « Ces deux volumes sont un présent de Louis Quinze à la marquise de Pompadour. Cet exemplaire est le seul tiré sur grand papier. Les neuf dessins dont il est orné sont du célèbre Boucher et sont signés de lui. La reliure est de Derôme. »

Un ensemble sera consacré aux manuscrits et lettres autographes, archives autour des thématiques des Sciences et Techniques comprenant quelques pièces d’archéologie et des écrits de scientifiques d’Einstein, Becquerel, Levi-Strauss… et un manuscrit de Marat. Un volet sur l’aviation, représenté par Lindberg et des archives, par Saint-Exupéry et Mermoz.
Une belle lettre de Véronèse côtoiera les grands auteurs de la littérature classique tels Rousseau, Voltaire ou encore Balzac…
Pour ce dernier, on retrouve deux pièces importantes : un précieux carnet de travail autographe, le célèbre « garde-manger » d'une importance capitale, autant par les ébauches et plans de ses ouvrages que par ses passionnantes notations touchant à tous les aspects de la vie de l’auteur, ainsi que les épreuves corrigées de « Mémoires de deux jeunes mariées ».




Estimée 100 000 / 120 000 €, la Correspondance de 70 lettres à sa famille d'Albert Einstein (1879-1955) date de 1909 à 1951 et compte environ 90 pages de formats divers en allemand. Ainsi nous est dévoilée la correspondance abondante d’Einstein à sa première femme et à ses fils.






Correspondance de 70 lettres à sa famille d'Albert Einstein (1879-1955)



Einstein adresse les lettres à son épouse Mileva Einstein-Maric (1875-1948) et à ses fils Hans Albert (1904-1973) dit Adn, et Eduard (1910-1965) dit Tete. La correspondance, sur près de quatre décennies, commence à Zurich, où Einstein a obtenu la chaire de physique théorique en 1909, et se termine à Princeton en juin 1951 avec la mort de la sœur d’Einstein, Maria (née 1881). Les lettres sont écrites principalement de Zurich, Berlin, Princeton, mais aussi d’autres lieux, lors de ses voyages pour des congrès ou de vacances.




Estimé 200 000 / 250 000 €, un manuscrit autographe d’Honoré de Balzac (1799-1850), Pensées, sujets, fragmens comporte 56 feuillets, soit 110 pages, et a conservé sa reliure de l’époque, avec dos de cuir rouge à grain long, et plats de papier marbré. Ce précieux carnet de travail constitue un véritable laboratoire de la création balzacienne. Dans ce carnet utilisé de 1830 à 1847, Balzac a noté des sujets, des pensées, des anecdotes, des mots entendus, des notes de lecture... Selon sa sœur, il « appelait fort trivialement l’album où il consignait tout ce qu’il entendait de remarquable, son garde-manger » Ce document nous révèle les étapes de la création littéraire de ses principales œuvres. La Comédie humaine s’élabore ici sous nos yeux.






Pensées, sujets, fragmens par Honoré de Balzac (1799-1850)



On y trouve également des scénarios, des idées de titres, des calendriers de travail, des plans ou projets de classement des œuvres, des « sujets d’articles » ou des projets de théâtre, des listes de personnages, des ébauches de textes comme « Analyse des Corps enseignans », mais aussi d’amusantes séries de proverbes détournés : « Qui trop embrasse a mal aux reins… Plus on est de fous, plus on prie… Abondance de chiens ne nuit pas. Il ne faut pas couvrir deux lèvres à la fois… Il faut battre son frère quand il a chaud »… Figurent également des listes de noms et adresses pour l’envoi de ses ouvrages.




Estimé 80 000 / 100 000 €, ce manuscrit autographe de Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), Rigodon, contient 860 feuillets (environ 34 x 21 cm) reliés en 6 forts volumes demi-maroquin noir. Ce précieux manuscrit complet est le seul connu de Rigodon, dernier roman de Céline achevé l’année de sa mort, et comporte plus de 3800 ratures et corrections [1960-1961]. L’auteur avait le pressentiment de sa mort prochaine et craignait de ne pouvoir l’achever, ainsi qu’on peut le lire dans un passage du roman : « Je divague, je vais vous perdre, mais c’est l’instinct que je ne sais pas si je finirai jamais ce livre [...] on a qu’une vie, c’est pas beaucoup, surtout moi, mon cas que je sens les Parques me gratter le fil... »






Rigodon par Louis-Ferdinand Céline (1894-1961)





Collections Aristophil, quatre derniers rendez-vous :

52
VARIA

OCTOBRE 2022
LITTÉRATURE - HISTOIRE - BEAUX-ARTS
DROUOT ESTIMATIONS
Drouot Online

53
HISTOIRE ET DIVERS

OCTOBRE 2022
Selarl AGUTTES & PERRINE (vente judiciaire)

54
VARIA

le 9 NOVEMBRE 2022
BEAUX ARTS - HISTOIRE - LITTÉRATURE - MUSIQUE
DROUOT ESTIMATIONS
Salle 4 Drouot

55
ORIGINE(S)

DEUX MILLE ANS D'ÉCRITS : DU PAPYRUS AU LIVRE IMPRIMÉ
le 16 NOVEMBRE 2022
AGUTTES



La maison Aguttes vous reçoit en avant-première sur rendez-vous, les 23 et 24 septembre 2022, pour vous présenter les plus belles œuvres dispersées le 16 novembre 2022.





Vente N° 55 • ORIGINE(S) • DEUX MILLE ANS D'ÉCRITS : DU PAPYRUS AU LIVRE IMPRIMÉ

Vente aux enchères*
Le mercredi 16 novembre 2022 à 14h
Aguttes Neuilly

Exposition sur rendez-vous
Les 23 et 24 septembre 2022
De 10h à 18h à Neuilly-sur-Seine.

*Sous réserve d'autorisation du TGI de Paris


Expert
Thierry Bodin, syndicat français des experts professionnels en œuvres d'art

Sophie Perrine
Commissaire-priseur habilité

+33 1 41 92 06 44 perrine@aguttes.com

Quiterie Bariéty
+33 1 47 45 00 91
bariety@aguttes.com